J’ai le plaisir de vous partager un article écrit par Juliette Hauret qui pratiquait au sein de notre communauté il y a une dizaine d’années. Elle réside désormais en Alsace où elle exerce en tant que praticienne shiatsu. En voici un extrait.
Le 23 décembre 2004, j’ai été prise en otage lors d’un hold-up dans la banque où je travaillais et mon cerveau a vrillé.
L’arme sur la tempe, je n’avais qu’une idée, prendre mon pull pour ne pas avoir froid.
Heureusement pour moi, ça n’a duré que quelques minutes et tout a bien fini !
Mais il m’est resté quelques traumatismes :
– la peur que ça recommence, la peur a chaque fois qu’un client mettait la main dans son manteau pour sortir quelque chose,
– la colère dès qu’un client faisait la blague « c’est pour un holp-up » (et je peux vous dire que c’est fréquent !)
– et par-dessus tout, la frustration d’avoir perdu le contrôle de mes pensées. J’ai beau savoir que c’est un mécanisme de protection, je ne veux plus que ça m’arrive !
Alors je me tourne vers le yoga pour apprendre à gérer mon stress et respirer, puis vers la méditation zen. Et là, c’est une révélation puisque je trouve avec Jocelyn Mayaud un groupe de pratique qui va me faire grandir et sortir de la volonté de contrôle.
J’ai pris conscience de magnifiques valeurs dont certaines que j’ai toujours à cœur de préserver :
↪ l’importance de l’engagement:
parce que s’engager, c’est faire preuve de persévérance et de respect (envers le groupe et envers soi-même)
↪ ne jamais mentir, à l’autre ou à soi-même:
assumer ce que l’on pense ou ressent, assumer de ne pas être d’accord, ne pas culpabiliser de ne pas avoir été à la hauteur
↪ Aimer, avec un grand A
pourquoi crois-tu que j’ai toujours le sourire aux lèvres, parce que derrière chaque être humain je vois une personne magnifique qui ne demande qu’à se révéler, une personne avec ses failles et ses beautés, avec sa part d’ombre mais surtout avec sa lumière. Et je vois la même chose en moi.
Aujourd’hui, j’ai conscience quand la peur me prend et je l’accepte. Je ne la nourris pas : je l’entends et s’il n’y a pas de danger, je la laisse partir. Idem pour les autres émotions.
Je ne suis plus dans les « et si ? », je suis là, tout simplement et prête à vivre le beau comme le moins beau.
Alors tu crois toujours après ça que la méditation c’est juste se poser et respirer ?
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